joi, 18 februarie 2010

Muzica bizantina in franceza


Imnurile bizantine pe care puteti sa le ascultati mai jos, sunt cantate de calugarii de la Manastirea Simonos Petra din Muntele Athos in anul 1995. Pentru fiecare cantec sunt si cateva mici explicatii in franceza (deocamdata), provenind de la Manastirea Saint Antoine le Grand, metoc al manastirii Simonos Petra, si care se afla in masivul Vercors din Franta.

2.Confesez le Seigneur (Psaume 135 du Polyéléos)





Le Psaume 135, hymne d'action de grâces du peuple d'Israël, délivré par Dieu de la servitude de l'Égypte lors du passage de la mer Rouge, est devenu le chant de triomphe de l'Église, délivrée de la mort et du péché par le Christ Sauveur dans les eaux du baptême. Dans les monastères, outre sa récitation cursive, ce psaume, nommé Polyéléos ("abondante miséricorde") à cause de son refrain qui rappelle que toutes ces actions d'éclat sont dues à la miséricorde de Dieu, est chanté solennellement aux matines des jours de fête, sur un rythme vigoureux, tandis qu'on fait osciller le lustre central de l'église et qu'un sacristain encense l'église au moyen d'une cassolette munies de clochettes. Il est ici exécuté selon une composition contemporaine du hiéromoine Grégoire de Simonos Petra.

Psalmul 135 imn de slava al poporului Israel, eliberat de Dumnezeu din robia egiptenilor cand au trecut prin marea Rosie, a devenit cantec de lauda al Bisericii, eliberata din moartea pacatului, de catre Hristos Mantuitorul nostru, prin apele botezului. In manastiri, in afara citirii sale, acest psalm, numit Polieleu (mult milostiv) din cauza refrenului sau care aminteste toate aceste acte datorate milostivirii lui Dumnezeu, este cantat in mod solemn la Utrenie in zile de sarbatoare, pe un ritm puternic, in timp ce este miscat candelabrul central din biserica, si un slujitor tamaiaza biserica cu o cadelnita cu clopotei. Aici psalmul este cantat dupa o compozitie contemporana a calugarului Grigorie din Simonos Petra.

mode1
Confessez le Seigneur car il est bon, car éternelle est sa miséricorde.
Confessez le Dieu des dieux, car éternelle est sa miséricorde.
Confessez le Seigneur des seigneurs, car éternelle est sa miséricorde.
Lui qui seul fait des merveilles, car éternelle est sa miséricorde.
Il a fait les cieux avec sagesse, car éternelle est sa miséricorde.
Il a affermi la terre sur les eaux, car éternelle est sa miséricorde.

mode 4
Il a fait les grands luminaires, car éternelle est sa miséricorde.
Le soleil pour présider au jour, car éternelle est sa miséricorde.
La lune et les étoiles pour présider à la nuit, car éternelle est sa miséricorde.
Il a frappé l'Égypte avec ses premiers-nés, car éternelle est sa miséricorde.
Il a fait sortir Israël du milieu dé leur pays, car éternelle est sa miséricorde.

mode pl.2
A main forte et à bras étendu, car éternelle est sa miséricorde.
Il divisa en deux la mer Rouge, car éternelle est sa miséricorde.
Et il fit passer Israël en son milieu, car éternelle est sa miséricorde.
Il précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge, car éternelle est sa miséricorde.
Il conduisit son peuple à travers le désert, car éternelle est sa miséricorde.

mode grave
Il frappa de grands rois, car éternelle est sa miséricorde.
Il mit à mort des rois puissants, car éternelle est sa miséricorde.
Séhon, roi des amonhéens, car éternelle est sa miséricorde.
Et Og, roi de Basan, car éternelle est sa miséricorde.
Et il donna leur terre en héritage, car éternelle est sa miséricorde.
En héritage à Israël son serviteur, car éternelle est sa miséricorde.

mode 1.
Il s'est souvenu de nous dans notre humiliation, car éternelle est sa miséricorde.
Et il nous a rachetés de nos ennemis, car éternelle est sa miséricorde.
Il donne la nourriture à toute chair, car éternelle est sa miséricorde.
Confessez le Dieu du ciel, car éternelle est sa miséricorde.

3.Gloire au Père...et maintenant...




Le chant du Polyéléos s'achève, comme toutes les pièces du répertoire hymnique byzantin, par un hymne à la Sainte Trinité, suivi d'un Théotokion, hymne en l'honneur de la Mère de Dieu, rappelant le miracle des miracles et l'accomplissement de tous les bienfaits de Dieu dans le mystère de l'Incarnation du Christ.


Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Adorons le Père et glorifions le Fils et ensemble chantons le Très-Saint Esprit, clamant et disant: TrèsSainte Trinité, sauve-nous tous.
Et maintenant et toujours et dans les siècle des siècles. Amen. C'est ta Mère que ton peuple te présente, pour qu'elle te supplie, ô Christ. Par son intercession accorde-nous ta compassion, ô Dieu bon, afin que nous Te glorifiions, Toi l'espérance de nos âmes.

5.Seigneur, je crie vers Toi




A l'office des Vêpres, lorsque le diacre ou le prêtre s'apprête à encenser l'église, le chœur entonne les psaumes du Lucernaire (Ps. 140, 141,116). depuis l'époque de l'Ancienne Alliance, ces psaumes accompagnent la prière vespérale du peuple de Dieu, qui s'élève, à la manière de l'encens, en un sacrifice de louange et de supplication. La présente exécuiton est une fidèle adaptation en français de la mélodie lente et solennelle de Jacques le Protopsalte (XVIIIe s.), qu'on chante dans les monastères athonites à l'occasion des vigiles des grandes fêtes. réputé pour ses compositions d'une grande richesse mélodique, Jacques le Protopsalte a puisé abondamment dans l'ancien répertoire byzantin, assurant ainsi la transmission de cet héritage dans le cadre de la notation nouvelle, qui apparaissait à son époque.

Seigneur, je crie vers toi, exause-moi; sois attentif à la voix de ma supplication quand je crie vers toi. Exauce-moi, Seigneur.

6.Réjouis-toi, Vierge mère de Dieu, Terirem




Lors des vigiles de fêtes, à la fin des Vêpres, on célèbre l'office de l'Artoclasia, au cours duquel le prêtre bénit le blé, l'huile, le vin et cinq pains, qui rappellent le miracle de la multiplication des pains. Avant cette bénédiction, le chœur chante le tropaire de la fête, suivi par cet hymne, la version orthodoxe de l'Avé Maria, qui reprend la salutation de l'archange Gabriel et d'Élisabeth à la Mère de Dieu. (Luc 1, 28-42)

Vierge Mère de Dieu, réjouis-toi, Marie pleine de grâces. Le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre les femmes et béni est le fruit de ton sein, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes.
A cet hymne on ajoute souvent un kratima, modulation complexe sur les syllabes "Te-ri-rem", qui était très en faveur chez les Byzantins. D'après une tradition athonite, c'était le Terirem que chantait la mère de Dieu en berçant le Christ-Enfant.

1.O Vierge pure (Agni parthene, Fecioara curata)




Versets extraits du Théotokarion de Saint Nectaire d'Egine (+1920), mis en musique par le hiéromoine Grégoire de Simonos Petra.

Alors qu'il était directeur de l'Ecole ecclésiastique Rizarios à Athènes, saint Nectaire, un des saints contemporains le plus populaire de Grèce, aimait à composer des hymnes en l'honneur de la Mère de Dieu, destinés à nourrir sa prière personnelle et celle de ses disciples, pour lesquelles il avait fondé, malgré les difficultés et les oppositions de toutes sortes, le monastère de la Sainte-Trinité à Egine. Inspirés de l'hymnographie liturgique, ces compositions empruntent leur rythme et leur versification à la poésie profane; c'est ce qui a conduit le compositeur à utiliser une mélodie qui, tout en suivant fidèlement les règles de la musique byzantine, utilise de manière créative et originale certains éléments de la tradition musicale populaire.

1. O vierge Pure, Souveraine, Immaculée et Mére de Dieu / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
O Vierge Mère Reine, Toison couverte de rosée / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Plus élevée que les cieux, plus brillante que le soleil / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
O Joie des vierges surpassant les choeurs angéliques / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Plus splendide que les cieux, plus pure que la lumière / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Plus sainte que les multitudes des armées célestes / Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

2.Marie toujour Vierge, la Souveraine de l'univers. Épouse Vierge Immaculée, très sainte Reine toute pure. Marie Épouse Souveraine, la source de notre joie.O jeune Vierge vénérable, très sainte Mère Impératrice. Plus vénérable que les Chérubins et combien plus glorieuse que les Séraphins incorporels. Plus élevée que les Trônes.

3.Réjouis-Toi, chant des Chérubins.Réjouis-Toi, hymne des Anges. Cantique des Séraphins. Réjouis-Toi, joie des Archanges. Réjouis-Toi, Paix et joie. Réjouis-Toi, Port du Salut. du Verbe sainte Chambre nuptiale, Fleur d'incorruptibilité. Réjouis-Toi, Paradis de joie de l'éternelle vie. Réjouis-Toi, Arbre de vie et Source d'immortalité.

4. Je Te prie, ô souveraine, je T'invoque maintenant. Je Te supplie, ô Reine du monde, j'implore Ta grâce.O, Vierge pure, vénérable, très sainte Souveraine. Avec ferveur je Te supplie, ô Temple sanctifié. Secours-moi, délivre-moi de celui qui me fait la guerre. et fait de moi un héritier de la vie éternelle.

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